Matériel de facilitation graphique : bien s’équiper

matériel facilitation graphique

C’est décidé, cette année, vous développez vos compétences en facilitation graphique ! C’est l’une de vos bonnes résolutions de la rentrée… mais vous ne savez pas par quoi commencer, ni comment vous équiper. Voici donc quelques conseils pour bien débuter.

Inspiration

Pour vous guider dans vos premiers croquis, rien de tel que les dictionnaires “Bikablo” qui proposent une traduction visuelle pertinente pour une multitude de concepts, d’idées et d’objets. Le tracé est spontané, le style épuré : c’est idéal pour réapprendre à dessiner sans complexe ! Vous pourrez noter l’ajout systématique d’ombres pour chaque croquis. Très simples à reproduire, les ombrages donnent du relief et apportent une dimension supplémentaire au dessin.

Le secret : s’entraîner, s’entraîner, s’entraîner ! Plus vous recopiez les dessins, plus le geste devient automatique et sûr. Pensez à décomposer les traits nécessaires pour reproduire l’icône et à les réaliser toujours dans le même ordre pour faciliter le travail de votre mémoire corporelle. A force, vous pourrez dessiner en mode Bikablo sans avoir besoin du livre sous les yeux, car l’image sera dans votre tête !

Il existe 3 dictionnaires Bikablo : le Bikablo (classique), le Bikablo 2.0 (dictionnaire enrichi) et le Bikablo émotions (dictionnaire de personnages classés selon le type d’émotion ressentie). A vous de piocher en fonction de vos besoins.

Pour les commander, je vous conseille de passer par le site Neuland.

Dans un tout autre style, pour élargir vos sources d’inspiration, vous avez également l’Encyclopédie visuelle, récemment parue et à laquelle j’ai consacré un article le mois précédent.

Vous vous êtes entraînés à la maison, au brouillon… il est maintenant temps de changer d’échelle, en passant du A4 à la fresque ou du cahier au tableau !

Voyons quelles sont les options qui s’offrent à vous, en termes de surfaces et de marqueurs.

Surfaces effaçables

– le tableau blanc mural : c’est le tableau classique qu’on trouve en salle de classe. Pratique, solide, à bords repliables parfois, il a l’avantage d’être durable et d’exister en différentes tailles (ce qui implique aussi différents budgets). Seul bémol : il a vocation à rester là où il a été fixé, car il n’est pas conçu pour être transporté. Plusieurs marques en proposent et je ne saurais à ce jour en recommander une en particulier. A vous de comparer et de tester !

– le rouleau blanc adhésif : nomade et plutôt léger, ce rouleau peu encombrant vous permet d’avoir une surface effaçable de qualité qui se colle où vous vous trouvez. Le gros plus : vous pouvez découper exactement la surface dont vous avez besoin. La marque Velleda les propose en 100cm * 200cm, en 67,5cm * 100cm et en 45cm * 50cm. Plutôt bon marché, on peut les trouver facilement en grande surface ou les commander en ligne. En revanche, pour une capture visuelle en grand format, ce n’est pas la meilleure solution.

le magic Whiteboard : petit bijou ultra léger, le magic Whiteboard est un tableau conditionné en rouleau de feuilles électrostatiques. Il se colle et se décolle très facilement, à condition de disposer d’un mur lisse (la moindre bosse sera gênante pour la capture car les feuilles sont très fines).  Les grands formats sont assez onéreux et il faut parfois juxtaposer plusieurs feuilles pour obtenir beaucoup de longueur. A noter également : ce support vieillit mal car à force, l’encre abime la surface, surtout si elle n’est effacée que plusieurs heures après. Autre point noir, l’électrostatisme disparaît progressivement à l’usage. Vous pouvez le commander ici

Surfaces non effaçables

le rouleau de papier : idéal pour les fresques murales, le rouleau de papier permet de choisir exactement la longueur souhaitée pour une capture visuelle (découpe aux ciseaux). Prévoir un scotch à tapisserie pour le fixer sans abimer le mur. Veillez à être au moins 2 ou 3 pour l’accrocher car la pose peut être délicate si la fresque est longue (risque de déchirer une partie du papier, même s’il est épais et solide). Vous pouvez le commander ici chez Neuland, en papier blanc ou en kraft.

Feutres effaçables

Marqueurs Board Master : très bon rapport qualité/prix. Ces marqueurs rechargeables existent en pointes ogives (6 couleurs) et biseautées (5 couleurs).

Marqueurs Neuland : grande variété de couleurs avec 25 teintes proposées, prix conséquent.

Marqueurs Expo : bon compromis entre les deux marques ci-dessus ! 12 couleurs disponibles.

Marqueurs permanents

Concernant les marqueurs, je recommande à nouveau le site Neuland, pour la qualité du rendu autant que pour la variété de produits proposés. Vous trouverez forcément votre bonheur en termes de marqueurs (25 couleurs possibles), à condition cependant… d’y mettre un peu le prix. Mais c’est un investissement qui devient rentable, grâce à l’existence de flacons de recharge pour chaque type de marqueur.

Dans cette gamme, on trouve donc les marqueurs suivants, rangés du plus petit au plus grand (pour la taille du tracé) :

Marqueurs FineOne : idéal pour représenter les détails. Pointe flexible. Vendu à l’unité ou en kit de 13 couleurs assorties.

ArtMarker N°One : plus épais que les FineOne, ceux-ci ne se vendent qu’à l’unité.

Marqueurs N°One : option idéale pour écrire en restant lisible de loin. Pointe biseautée.

Marqueurs Big One : ce sont les plus épais en pointe biseautée, ils permettent deux types de tracés, en 6 ou 12 mm. Parfaits pour écrire les titres ou tracer des contours car ils se voient de loin.

Autre marque testée : Uni Prockey. Les marqueurs Uni Prockey existent en pointe ogive et biseautée et le rendu est de qualité.

Petite précision : cet article n’est que le reflet de mon expérience – forcément subjective – avec le matériel utilisé jusqu’à présent. Je n’y évoque que ce que j’ai testé.