Lexique revisité de l’entrepreneuriat

entreprendre faire depuis ce qu'on est

J’ai choisi plusieurs mots dans le monde de la création d’entreprise et me suis amusée à les revisiter au regard de mon expérience, mes valeurs et mes convictions… Une façon pour moi de vous partager la vision qui m’anime, en vous racontant des bouts de mon aventure entrepreneuriale.

Entreprendre

Je crois à l’alignement personnel comme terreau de l’épanouissement professionnel. Dans cette perspective, les actions qui émergent sont le fruit de l’évidence. L’être se déploie dans toutes ses dimensions : corporelle, émotionnelle, mentale, spirituelle… S’il est porté par un rêve, celui-ci s’ouvre au réel, le féconde et s’incarne.

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Faire depuis ce qu’on est, cela suppose de prendre le temps d’être… avant de faire, c’est-à-dire :

> de sentir sa propre présence

> de se relier à sa propre énergie

> d’écouter ses propres envies

> d’accueillir ses propres peurs

> de découvrir ses propres ressources

Avant de s’aventurer dehors, dans le champ de l’action.

Porteur de projet

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Cette appellation m’interroge. Si je porte un projet, cela veut dire qu’il est extérieur à moi, voire que je le tiens à distance : il peut être trop lourd, m’écraser ou m’immobiliser par son poids. J’ai de la joie à penser les choses autrement, en les inversant. Imaginons que c’est le projet qui me porte… Cela sous-entend qu’il est quelque part en moi. Je lui offre un toit. Je le laisse grandir, mûrir, se développer, rayonner, pour qu’il me guide là où il veut aller. Je l’écoute et le questionne, j’apprends à le connaître, je m’ouvre à son énergie et à ses envies. Ce n’est plus moi qui contrôle tout, on fait équipe.
C’est ainsi que je souhaite développer mes projets : en leur donnant corps, en apprenant à les ressentir pour mieux y réfléchir.
Si on demandait à notre corps ce qu’il pense de nos idées, est-ce qu’on aurait pas plus de chance de faire naître une vision incarnée ? 

Prospection

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L’intime livré au monde ? Il y a peut-être quelque chose de violent dans cette définition, comme si on faisait sauter toute protection, qu’on pulvérisait le précieux à l’extérieur et qu’on abolissait toute frontière entre soi et l’environnement.
Je crois que c’est le passage de cette frontière qui rend la prospection si difficile. Si je suis profondément animée par ce que je fais, il y a forcément un enjeu… ou, du moins, une mise en jeu. J’offre quelque chose d’intime et j’espère sentir dehors l’enthousiasme qui m’anime au-dedans. Lorsque cet écho n’existe pas, ou qu’il me semble si faible, je peux en être affecté.e, jusqu’à remettre en cause ce qui me tient tant à coeur. 
D’où l’importance d’avoir pris le temps de sentir en profondeur l’origine de mon élan et la singularité de mon engagement : si la raison d’être de mon projet a vraiment pris racine en moi, mon sol intérieur est solide. Je peux m’appuyer dessus à la moindre déconvenue, prendre le temps de ressentir mon ancrage, et laisser le mouvement reprendre sa danse. 

Etude de marché

Quand j’ai lancé mon organisme de formation Alliam, j’avais commencé par une étude de marché. L’incontournable. La fameuse. Qui fait quoi, où et comment ? Comme si c’était la réponse à ces questions qui allait définir mon orientation.

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Je crois à l’utilité des études de marché. Oui, ouvrons nos yeux sur ce qui se fait autour de nous, inspirons-nous, affinons-nous. Mais si le projet repose uniquement sur des déterminants extérieurs, j’ai des doutes sur sa pérennité. 
Pour moi, il est crucial de laisser vibrer nos idées en nous. Comment ça résonne à l’intérieur, dans notre corps, dans notre imaginaire ? Quel écho avec notre histoire ? C’est en étant connecté.e à notre essence, à notre être profond, que nous pourrons sentir notre singularité et l’offrir au monde. Ce ne sont pas les autres qui décident de ce qui est précieux pour nous. 

Valeur ajoutée

C’est un vrai talent de savoir reconnaître où est la valeur. Et quand il s’agit de l’honorer en soi, c’est parfois plus difficile encore. Car nos talents singuliers sont au coeur de notre zone de confort, ce qui les rend imperceptibles à nos propres yeux. C’est là que l’entourage est précieux. 

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Si je m’autorise à me voir mes qualités, mes forces, ma lumière… qu’est-ce que ce regard m’apprend sur ma puissance ? A quoi je peux faire confiance, pleinement, parce que je sais que c’est juste à l’intérieur ? Si je renonce au jeu de la fausse modestie, si je m’invite à ressentir ce qu’il y a d’unique et singulier en moi, si je ne m’enlève rien… qu’est-ce qui se dévoile ? Où est ma valeur ajoutée ? Où est-elle dans mon corps ? Où est-elle dans mon histoire, mon vécu ? Où est-elle dans mes projets, mes élans ? Où est-elle dans le présent, là, maintenant ?

Arbre à produits

« C’est quoi ton projet exactement ? Tu vends quoi, toi ? » 
Quand on crée son activité, on passe du temps à décrire précisément ce qu’on produit : on s’attarde à choisir les mots, trouver les exemples, parler concret… L’essentiel est d’aller droit au but et d’être concis, alors on parle du « quoi ».

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On n’ose pas toujours parler du « pour quoi » on a imaginé ce projet : de ce qu’il y a de moins visible, de notre histoire personnelle, de nos déclics, de nos questions, de notre cheminement, de nos détours. On se dit qu’on n’a pas le temps, que ce n’est pas si important, ou que c’est trop intime pour être partagé. 
Parfois, c’est aussi parce qu’on n’est plus si connecté au projet. L’énergie de la genèse paraît lointaine. On a eu l’idée, puis on est passé en mode action pour la réaliser, sans s’apercevoir que l’on s’est progressivement coupé d’une grande partie de l’élan d’origine, et donc, de nos ressources.

Prendre le temps de sentir (ou réveiller) en soi, dans son corps, la genèse d’une idée, comment elle s’est développée et ce qu’elle a à dire aujourd’hui… c’est mettre toutes les chances de son côté pour qu’elle porte ses fruits. 

Décrocher son téléphone

Décembre 2013. Je me souviens de mes premiers appels timides pour présenter mon activité de formatrice en pédagogie et communication. J’étais mal à l’aise à l’idée de déranger quelqu’un pour lui parler d’Alliam, mon entreprise fraîchement créée. Heureusement, Brigitte, ma marraine de la BGE avec qui je me suis liée d’amitié, était là pour m’épauler. Je tergiversais pendant des siècles avant d’appuyer sur le petit téléphone vert de mon portable, je répétais méthodiquement ce que j’allais dire, quitte à l’écrire… me sentant d’ailleurs un peu bête de voir mes différents scenario, qui commençaient toujours pareil : « bonjour, je m’appelle Jeanne Dobriansky… » comme si j’avais pu l’oublier. Cela sonne longtemps et mon coeur bat vite. Ouf, c’est la boîte vocale. Je raccroche, soulagée. Et Brigitte de s’exclamer : « tu crois vraiment qu’on va te rappeler si tu ne laisses pas de message ?! »

decrocher son tel

Maintenant que je connais le Life Art Process, je me dis : waw, si j’avais eu cet outil à l’époque, ça m’aurait été tellement utile ! Si j’avais su me connecter à mon intelligence corporelle, dialoguer avec ma matière et mon imaginaire, rencontrer mes ressources par les arts expressifs… j’aurais trouvé ce socle qui donne des ailes, cette confiance qui invite l’audace, cet alignement qui rend l’inimaginable possible. 
Aujourd’hui, je me réjouis de pouvoir partager cette méthode à toutes les personnes qui entreprennent pour les aider à trouver en elles-mêmes l’appui qui manque parfois. J’en suis mille fois convaincue : quand le corps nous appelle, on gagne tous.t. à lui répondre. Raccrochez-lui au nez et il sonnera de plus belle ! Le truc dingue, c’est quand il nous laisse des messages…

Cartes de visite

« Je me suis perdu.e ». 
On peut dire ça quand on ne trouve plus son chemin, ou quand on s’est éloigné.e de soi. Il y a quelques années, j’ai vécu plusieurs mois avec la sensation d’être vide et étrangère à moi-même. Imperceptiblement, je m’étais éloignée de la vie en moi. C’était ténu et très progressif. Sauf le réveil, qui s’est avéré aussi brutal que salutaire : il fallait que je me retrouve. 

cartes de visite

C’est par la danse, l’expression créative et artistique, que j’ai repris goût à moi-même, en accueillant toute une avalanche de désirs et d’envies. Je me souviens que cette période coïncidait avec les dernières cartes de visite que je distribuais pour mon activité. J’ai songé à en refaire, puis n’ai pas enclenché les actions nécessaires. 
La priorité, c’était que je me trouve moi-même. Et pour ça, je n’avais qu’une seule carte à distribuer : une carte blanche. A qui ? Je vous laisse deviner… 🙂

Concurrence

Dans l’imaginaire collectif, le mot « concurrence » renvoie à un univers gris où le marché est toujours trop petit, où il s’agit de prendre sa part, d’être PARTout et de crier plus fort que les autres.

concurrence

J’ai envie de voir la concurrence autrement : comme une palette de couleurs qui s’affinent, se répondent et parfois se mélangent – quand un concurrent devient partenaire par exemple. Je rêve d’un monde multicolore où chaque teinte vibre pour elle-même et se révèle au contact des autres. 

Prévisionnel

Avec le prévisionnel, on rentre dans le dur. Le concret. Les chiffres. On projette, on calcule, on réajuste et on voit : ça passe ou ça casse ?

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Pour beaucoup, prévisionnel = tableau excel. Cette myriade de petites cellules articulées les unes aux autres et connectées par des formules brumeuses, qui vont poser le verdict sur la viabilité de notre activité.

Une approche froide, mécanique, bel et bien nécessaire pour prendre les bonnes décisions.

Je crois à la puissance du prévisionnel, s’il découle vraiment d’une vision : s’il devient pré-vision-ailes. Alors, les chiffres permettent l’envol et deviennent les reflets d’un projet incarné. Ils ne sont pas tombés dans leur case par hasard et ne cherchent pas à y rester pour toujours. Ils vivent, ils rêvent, ils racontent quelque chose. Ils sont le fruit d’un travail intérieur, où on a pris le temps de sentir et reconnaître… où est la vraie valeur.

Administratif

Avec l’admin, j’avoue, on n’est pas copines… 

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En tant que formatrice, j’ai tout un tas de règles à respecter et de feuilles à faire signer.  Cela représente une charge de travail importante tous les mois. Et je n’ai pas le choix, ce qui rend la chose encore plus désagréable (on est d’accord qu’à partir du moment où on est obligé.e.s de faire quelque chose, on a tout de suite moins envie de le faire ?!) J’ai essayé différentes techniques : miser sur l’efficacité maximale avec un timer, danser entre deux notes de frais, jouer des personnages en ouvrant mon logiciel de compta, me motiver avec des playlists super punchy, aborder ces choses objectivement lourdes avec le plus de légèreté intérieure possible, faire ces tâches dans un lieu que j’aime pour au moins kiffer l’ambiance,… 

Je suis obligée de me rendre à l’évidence : je ne VEUX pas faire ça. Je rêve de tout envoyer balader et de retrouver ma liberté. Mais ça voudrait dire que mes formations seraient moins accessibles pour les personnes qui souhaitent les faire financer… 

Je m’interroge sur la possibilité de déléguer… à une personne de confiance, qui serait un pilier, un partenaire, un soutien. La réflexion est ouverte et je suis moi-même… ouverte aux rencontres !

Rentabilité

Quand on se donne tant pour une idée, un projet, des valeurs, des convictions… et que l’argent n’est pas encore au rendez-vous. Parler rentabilité peut devenir tabou. Parce qu’on ne sait plus par quel bout prendre les choses.

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La rentabilité, c’est ce qui permet de payer son loyer. A l’heure où j’écris cet article, je viens précisément de faire le lien que c’est l’étymologie exacte en anglais : rent = loyer et ability = capacité.
C’est ce qui rend la rentabilité si cruciale pour toute personne qui entreprend : il s’agit d’exercer un travail qu’on aime sans que celui-ci nous fasse dormir dehors. Il s’agit de chérir son projet si fort qu’on puisse envisager de fragiliser ce qu’il y a de plus fondamental pour soi : avoir un toit. A moins d’être délivré de tout impératif financier par des circonstances favorables, l’enjeu est de taille…

Trésorerie

Elle est le produit de mes rêves devenus rentables
Elle en permet de nouveaux 

Elle leur dit : « mes trésors, allez-y. Aventurez-vous dehors ».
Ils ont osé et ils en rient. 

Elle est amie avec réseau

Merci trésor, merci tréso !

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Business angel

Notre corps peut nous rapporter de l’argent. Je sais, ça craint d’écrire ça. Pour plein de raisons. Mais ce que je veux dire à travers cette phrase provocatrice, c’est que notre corps est le terreau de nos idées.
Quand on a appris à le sentir, le questionner, l’écouter, quand on sait s’ouvrir à ce qu’il a à dire, quand on le sent connecté à plus vaste que nous : le corps est notre plus précieux compagnon de route. Parce qu’il a des idées. Et qu’une idée qui a cheminé dans notre matière, en plus d’avoir de la valeur, a une certaine saveur – la saveur de l’évidence – ainsi qu’une douce puissance. Elle est immédiate.

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Croissance

Grandir. Croître. Oui, et dans quel sens ?

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J’ai découvert le piège du cercle vicieux de la croissance pour la croissance. Cette idée selon laquelle faire toujours plus de chiffre d’affaires que l’année passée est la logique naturelle. Ce serait le signe d’une boîte en pleine santé, qui continue de se réinventer, qui ne faiblit pas dans la durée. Toujours plus. Encore plus. Peu importe qu’on soit épuisé·e ou lassé·e. Il faut que ça continue de marcher. Maintenant que les clients sont là, ce serait dommage de les perdre. Il ne faut pas s’arrêter. Surtout pas ralentir…

Si l’on réduit la croissance à des chiffres, on risque de se perdre dans cette accélération perpétuelle. J’ai envie de considérer la croissance d’une entreprise ou d’un projet à l’aune de notre propre croissance intérieure. Considérer nos apprentissages personnels, notre élan, notre feu intime comme nos premières boussoles, avant la dimension financière. Est-ce que je me sens grandi·e si je m’engage pour tel contrat ? Est-ce nourrissant d’accepter ce partenariat ? Pour moi, il est urgent de retrouver le sens d’une croissance juste et écologique pour soi comme pour le projet. Et pour trouver le sens, je suis convaincue qu’on a besoin de passer… par nos sens.

Réseau

Tout est tellement plus simple, plus fluide, plus doux… quand le réseau oeuvre pour nous ! Je me souviens être arrivée à Rennes en 2013, dans une ville inconnue, où je n’avais aucun repère. Pas d’ami.e.s, pas de communauté. J’en étais enchantée : un territoire vierge, quoi de mieux pour repartir à zéro ? Cette page blanche territoriale et relationnelle a été un levier pour faire advenir ce que j’avais dans les tripes.

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Pourtant, ce qui a fait, par la suite, que ça a marché : c’est bel et bien le réseau. Les recommandations, les introductions, les mises en relation… Le fameux « Je vous contacte de la part de… » était d’une efficacité redoutable. J’ai appris à tisser mon réseau, en physique et en ligne, et j’ai eu l’impression que chaque nouvelle relation devenait un chemin vers d’autres horizons, que ce soit un espace d’apprentissage, un lieu d’intervention, un contexte inédit, une connexion inattendue.

Communiquer

Septembre 2010. Rentrée en Master Communication. Je réalise que ce qui m’intéresse vraiment, c’est la communication interpersonnelle. Pas tellement le marketing, l’image de marque, la com’ politique… Dans ces univers-là, j’ai le sentiment que communiquer équivaut à être stratège, trouver la bonne formule ou l’image qui parle. 

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En quête d’authenticité et curieuse de l’être humain, je m’inscris en psychologie et je me sens nourrie. Je sens qu’il est possible de basculer du « paraître » au « par-être », du pitch formaté au message centré : celui qui relie les différentes parts de l’être.

Pour moi, une communication puissante, c’est une communication qui relie les mondes à l’intérieur de soi ; c’est une communication qui travaille à l’unité de l’intime, quitte à s’écarter des normes extérieures. C’est peut-être d’abord une communication de soi à soi.

Pitch

Je vous propose une expérience corporelle, qui nécessite d’avoir en tête un message que vous souhaitez communiquer. Quelque chose d’important pour vous en ce moment. Cela peut être dans le domaine professionnel ou personnel, pour une intervention que vous préparez, une discussion que vous allez avoir, ou bien pour vous-même. Faites confiance à la première idée qui vous traverse et saisissez-la !

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Je vous propose de partir de l’énergie que vous ressentez par rapport à ce message, sans vous focaliser sur les mots, le sens, les phrases. Juste l’énergie. 

Si ce message était un mouvement, ce serait quoi ? Prenez le temps de vous relier à votre intériorité corporelle. Laissez ce message naître dans votre matière. Observez où il prend son origine, dans quelle partie du corps. Comment il se développe. Invitez la curiosité dans votre exploration. Restez connecté.e à votre message, transformez en geste, postures et mouvements tout ce qui vous traverse comme image ou pensée. Sentez que c’est le mouvement qui vous emmène, qui vous guide. Répétez-le. Amplifiez-le, faites-le résonner dans d’autres parties du corps, prolongez-le. Invitez l’espace. Vous pouvez le faire au ralenti ou en accéléré si ça vous parle. Vous pouvez faire des pauses pour sentir plus finement comment ça résonne à l’intérieur.  

Si ce mouvement pouvait parler, que dirait-il ? Laissez les mots sortir de votre bouche, à voix haute ou en chuchotant. Ecrivez-les.

Pour moi l’essence d’un message a tellement plus de puissance (puits-sens ?) quand elle a été éprouvée dans les sens. Le mouvement, par sa force métaphorique, ouvre un monde et invite les sensations à faire partie de la réflexion. Osons penser autrement, avec notre matière entière en mouvement !

Bouche-à-oreille

Si ce sont les miennes, les véritables reines… qu’est-ce que mes oreilles ont envie d’entendre de ma propre bouche ? Je crois que je ne me suis pas posée cette question quand j’ai créé mon entreprise il y a 8 ans.

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J’ai consacré du temps à réfléchir à ma cible, étudié mes clients potentiels, appris à les rejoindre dans leurs besoins et à leur parler dans un langage qui résonne. Je reconnais l’utilité de cette approche.
J’affirme aussi la nécessité d’agir de notre bouche pour nos propres oreilles, c’est-à-dire, en cohérence avec soi-même. C’est ce que j’ai appris à l’Institut Tamalpa de Californie, par le biais du Life Art Process : en autorisant les différentes parts de moi à s’exprimer, en laissant les tiraillements se vivre et les dialogues intérieurs se développer… c’est par l’acceptation pleine et entière de mes contradictions que j’ai appris à percevoir ce qui les relie. Un premier pas pour laisser émerger un sentiment d’unité, allié précieux dans le chemin au-dehors.

Je crois que l’essentiel du travail consiste à « se convaincre » soi-même, avant de convaincre le monde.