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J’ai été particulièrement marquée par la contribution de Jean-Rémi Lapaire à travers l’article « Le corps apprenant, une notion centrale en mal d’inclusion ». L’auteur dresse le constat suivant : même lorsque l’on s’intéresse à inclure davantage d’expérience corporelle dans sa pédagogie, on peine à considérer vraiment le corps des élèves comme des corps apprenants.
« On doit commencer par reconnaître la présence manifeste d’un corps apprenant dans tout sujet apprenant. (…) Sans corps apprenant, comment inciter les pédagogues à instiller davantage de perception, d’émotion et de mouvement dans les « espaces », « gestes » ou « postures » d’enseignement-apprentissage proposés ? »
Jean-Rémi Lapaire nous invite à muscler un nouveau réflexe en tant que pédagogue : puisque, de toute façon, le corps des élèves est toujours physiquement présent dans l’espace de classe, nous avons tout à nous demander méthodiquement dans quelle mesure nous pouvons inclure ce corps apprenant dans notre scénario pédagogique. Comment pourrait-on le solliciter ? A quel moment ? Pour quoi faire ? Dans quel but ?